"En avril, ne te découvre pas d'un fil, mais en mai, fais ce qu'il te plaît", affirme un proverbe français; je veux bien faire tout ce qu'il me plaît, donc, en Mai !!
Ce matin, ma grosse queue presque aussi dure que le bambou, a encore giclé fort son jus de coco épais et légèrement salé, pour toi, femelle lubrique aux yeux bridés, à la peau ambrée comme celle d'une truie sauvage, aux gros seins moelleux à l'image du yang, aux tétons larges, durs et sombres à l'image du yin, à la chatte généreuse et rasée qui s'ouvre et ruisselle, comme un orage de mousson qui se déchaine...
Dans ma boîte crânienne ce matin, une explosion de napalm anéantit pour un temps insondable mon désir brutal et colonial, pour ce corps sublimé vivant à Paname. Ailleurs, à peine le temps d'une lunaison, une jungle séculaire de poils rasés par préjugé futile et normatif, repousse et impose son droit d'existence, face à la schizophrénie du bipède sapiens aliéné...